20 avril 2005

une minette sachant mineter...

Y a des fois j'aimerais être une minette. Une vraie minette, avec la peau délicatement veloutée, les lèvres charnues et la coupe Tony and Guy, avec la mèche sur le côté. Une vraie minette, avec le petit jean taille basse, les petites fesses pour aller dedans et les petites baskets pour marcher dedans. Mais j'ai pas la patience, et j'ai pas les réflexes. Parce qu'une minette, ça sait pas que c'est une minette. Ca n'a pas conscience d'être une minette, une minette. Ca réfléchit pas que c'est une minette, et que pour être une minette comme elle, il faut ça ça ça et ça dans sa panoplie. Non, ça se construit automatiquement sa panoplie de minette, sans même avoir à y penser (c'est ça qu'est beau, tu vois). Automatiquement (en faisant comme les copines quoi!) elle se sappe comme une minette, automatiquement elle se coiffe se chausse se farde se la pète comme une minette. Je dirais presque qu'elle y est pour rien la minette, si elle est comme ça. C'est une minette, après tout! C'est pas sa faute à elle... Et les minettes qui savent qu'elles sont des minettes, c'est plus des vraies minettes. Une vraie minette est forcément clueless quant à sa minettitude. Celle qui ne l'est pas, c'est une wannabe-minette. Une pseudo-minette. Celle qui découpe dans les magazines les bonnes adresses pour acheter son jean taille basse. Et ça... Non! La vraie minette sait instinctivement où s'acheter le dernier jean indispensable! Elle le sent, la minette, elle peut le renifler dans la brise parisienne. Le vent ça lui parle, à la minette. Ca lui souffle direct dans la tête...
Ouhla, mais je suis aigrie moi! A mon âge, déjà, c'est dommage. Ce serait bien plus simple si j'étais une minette. Je serais pas aigrie, et je me prendrais pas le chou sur le fait de l'être. Ouais, vraiment beaucoup plus simple. Y a des fois j'aimerais vraiment être une minette.

11 avril 2005

L'internationale dans tes reves...

Ai rêvé cette nuit de robots communistes. Un travail hérculéen (stakhanovien devrais-je dire) à remplir pour le parti, mère de tous les robots, avec des catalogues, qui répertorient les robots les plus productifs, ceux qui ont abattu le plus de travail en un record de temps, pendant le plus longtemps... Travail, travail... Ca n'en finissait plus... Des piles de lavages, de réparages, des robots à la chaîne, et j'étais parmi eux... Ce n'était plus herculéen, c'était Dantesque, toute cette masse de ferraille dans des souterrains interminables qui martelait, soudait, piochait, vissait, boulonnait, écrouait... Argh! Au secours! Même réveillée, ils me collaient sous les paupières. Pas possible de m'en sortir. Ca me rappelle les nuits de sommeil agité après le travail au bar... Des piles de verres à servir, d'autres à nettoyer, un amas de gens pas contents à servir, les additions à calculer, le patron en rogne à éviter... ouille. Ca ferait un sacré jeu vidéo, ça!

Les robots communistes. Toutça parce que je suis allée voir Robots le film hier... Et eux combattaient les méchants robots capitalistes! Sus à l'ennemi! Ha. Mais c'est comme dans mon rêve. C'est les mêmes. C'est peut-être ça qui me flippe. Et dire que je fais des cauchemars après un dessin animé... Moi... A mon âge...